Il est 3'00 passé, je reviens d'une excellente soirée entre collègue (j'aime ce mot) au tashi, je reviens chez moi : c le gros squatt. Alors il est 3'00 passé et je suis un peu pompette devant un écran tandis que derrière moi un little gorille qui veut se caser s'assoupit dans mon lit, et que je me demande comment je vais le faire bouger de là. Je réfléchis aussi à la conversation que je viens d'avoir avec mon frère et je me dis que nous sommes génétiquement perturbés de vouloir ce que l'on a pas, et de rejeter complètement tout ce que l'on a... J'ai envie de dormir, j'entend à la minute dobacaracol "J'ai la lumière du soleil et le frisson de la fougère, la rudesse de l'hiver, la douceur du miel, la folie manifestée, la tristesse éffet-mère, la foi, de ceux qui ne posent pas de barrière. Comme le fleuve je m'abreuve à l'océan de ta pensée, j'boirai toute l'eau de la mer pour que tu viennes m'aimer, Hemh àh heh heh oum dèhs ah, pied nu dans la terre simplement comme hier" et en plus il ronfle l'homme poilu.
remember how it used to be
when the sun would fill up the sky
remember how we used to feel
those days would never end
those days would never end
remember how it used to be
when the stars would fill the sky
remember how we used to dream
those nights would never end
those nights would never end
it was the sweetness of your skin
it was the hope of all we might have been
that fills me with the hope to wish
impossible things
but now the sun shines cold
and all the sky is grey
the stars are dimmed by clouds and tears
and all i wish
is gone away
all i wish
is gone away...