"...Ainsi se referme l'histoire, sur tes sourires et le temps d'une absence. J'entends encore ton rire. Je t'ai cherché partout, même ailleurs. Je t'ai trouvé, ou que je sois, je m'endors dans tes regards. Ta chair était ma chair. De nos moitiés, nous avions inventé des promesses. Ensemble, nous étions nos demains. Je sais désormais que les rêves les plus fous s'écrivent à l'encre du coeur puique tu existes quelque part. J'ai vécu là ou les souvenirs se forment à deux, à l'abri des regards, dans le secret d'un seul confident ou tu règnes encore. Tu m'as donné ce que je ne soupçonnait pas, un temps ou chaque seconde de toi compta dans ma vie bien plus que tout autre seconde. J'étais de tous les villages, tu as inventé un monde. Te souviendra-tu un jour ? Tu es entré dans ma vie comme on entre en été. Je ne ressens ni colère, ni regrets. Les moments que tu m'a donné portent un nom : l'émerveillement. Ils le portent encore, ils sont fait de ton éternité. Je ne serai plus jamais seule puisque tu existes quelque part...
Arthur."
Lauren ferma les yeux, elle serra le papier contre elle.